Philippe SAGUEY

J’ai commencé ma carrière professionnelle comme éducateur sportif. Lorsque The Man in the Cave nous dira plus tard que nous sommes des enseignants, bien sûr que cela résonnera en moi. J’ai poursuivi mon chemin dans le milieu industriel. C’est l’échange, le partage, cette transmission avec les autres qui me procurera mes plus grandes satisfactions. Et pourtant je ne suis pas un communiquant.

A cette époque, un peu par hasard, mais comme The man in the Cave nous le répétera de nombreuses fois, il n’y a pas de coincidence, je découvris la parapsychologie. Je n’ai aucun don particulier, mais simplement intrigué, je voulus en savoir davantage et m’inscrivis à un premier stage de parapsychologie appliquée, avec Jean-Pierre GIRARD, célèbre sujet psy français. J’étais le seul du groupe à n’avoir aucun don, et ce que je vis me changea à jamais. Il existait forcément une autre réalité, je n’avais plus le moindre doute.

Je découvris ensuite les livres de Seth, entité non physique canalisée par Jane Roberts aux USA dans les années 70 et 80, considéré comme le plus grand enseignant métaphysique moderne. Seth donna naissance au mouvement New Age.

Ces enseignements de Seth furent une telle révélation pour moi que je décidai de me consacrer pleinement à leur étude. Je quittai mes fonctions professionnelles, poussé par une force très puissante, que je pourrais appeler aujourd’hui une conviction profonde. Je gérais notre petite entreprise familiale et gagnais alors très bien ma vie. Mon entourage ne comprit pas une telle décision, inquiet pour mon avenir, et un peu aussi peut-être pour ma santé mentale… Et pourtant mon voyage spirituel venait de prendre une autre dimension, puisque j’allais dorénavant faire de ma vie, et de façon consciente, une expérience, une expérimentation vivante. Je voulais que l’exemple de ma vie puisse inspirer mes enfants, ma famille, mes amis. L’enseignement par l’exemple en quelque sorte.

Nous créons notre propre réalité avec nos pensées, nos croyances et nos émotions., Quel concept révolutionnaire ! J’allais donc tenter de le mettre en oeuvre.

« Je ne crois que ce que je ne vois ». J’ai grandi, comme beaucoup, avec ce genre de principes communément acceptés. Mais j’allais inverser les choses maintenant: « Je ne vois que ce que je crois! » Il me fallait donc déconstruire toutes mes croyance, liées à mon conditionnement, à notre conditionnement, pour choisir de nouvelles croyances qui changeaient me vie, de façons très concrètes autant qu’en terme d’épanouissement personnel.

En 2015, après avoir absorbé toute la série  de livres des « Conversations avec Dieu » de Neal Donald Walsh, je découvre le « Nouveau Message », canalisé depuis des années par Marshall Via Summers. Dans ce parcours initiatique, la pratique de la méditation finit par s’imposer à moi. C’est un des accès privilégiés à ce que Marshall appelle la Connaissance, ce savoir inné, cette partie de nous-même dont nous sommes rarement conscient. Pourtant je n’entends pas des voix, je n’ai pas de visions, ni en méditation ni en dehors. Cette Connaissance, je n’ai toujours pas le sentiment d’y avoir accès, je peux seulement la définir comme des intimes convictions. Et c’est l’une d’elles une nouvelle fois qui me poussera en 2019 à prendre de très difficiles décisions, puis à vendre ma maison près de Bordeaux, pour partir à l’étranger pendant presque un an.… Je savais, sans savoir pourquoi, que je devais essayer d’améliorer mon tout petit niveau d’anglais…

A mon retour en 2020, c’est encore elle, cette intime conviction, qui m’amena dans ce village. Je n’ai pas eu besoin de visiter cette maison pour savoir que c’est là que je poserais ma valise. Cette grotte au fond du jardin, et puis parmi mes charmants voisins, Tina et John.

Il y eut une sorte de reconnaissance immédiate entre John et moi. … Dès le début, nous avons parlé de métaphysique, des sujets dont ni John ni moi ne pouvions aborder avec nos proches, à de très rares exceptions près. Il est remarquable que John, sans jamais avoir entendu parler de Seth, ait une connaissance innée de ses principales théories. Je n’en ai moi-même qu’une connaissance théorique très incomplète. Autrement dit, je veux y croire et j’y crois. John, lui, n’a pas besoin d’y croire, il sait!

Ce clin d’oeil illustre cette espèce de complicité, de convergence, complémentarité peut-être entre John et moi. Malgré nos parcours très différents, il existe une profonde connexion entre nous dont il est difficile d’expliquer l’origine. Nous nous comprenons… Et John ne parle pas français !…Même si je croyais aux coïncidences, par quel hasard aurais-je pu emménager la maison d’à côté? Et pourquoi cette envie profonde de perfectionner mon petit niveau d’anglais depuis quelques années? Et cette grotte au fond du jardin… 

The Man in the Cave, L’Homme dans la Grotte, comme on l’appellera, nous donnera bientôt des explications…

Bref, il semblait écrit que nous partagerions une expérience.

Je ne savais pas qu’elle serait exceptionnelle.

Je proposai rapidement à John de méditer ensemble, et dans la grotte. Après quelques séances, il se mit à parler, quelques phrases au début, puis tout un matériau …

Peu après le début de ces transmissions, John me dit avant d’entrer dans la grotte, pose une question dans ta tête, et on verra bien! Voici la question que je posai secrètement à cette entité qui s’exprimait par la bouche de John: Est-ce que vous connaissez Seth ?… 

C’est la session 4… Elle est en accès libre sur le site.

Les coïncidences n'existent pas…

Et vous êtes en train de lire ces lignes…